MOIS FIERTES sq

Mois des Fiertés

Radio Saint Ferréol



En juin, Radio Saint Fé célèbre le Mois des Fiertés ! L’occasion parfaite pour (re)découvrir les émissions et créations qui nous ont profondément touché·es. Un grand merci aux auteur·ices et aux radios complices : Radio Galère à Marseille, Radio Canal Sud à Toulouse, R D'Autan à Lavaur .. et à la constellation indocile de Radiorageuse !

🔊 Découvrez le calendrier des écoutes ci-dessous ! 🔊
          >>>>   C'est toujours à 14h   <<<<<
Pour ouvrir en beauté le Mois des Fiertés, Radio Saint Ferréol met à l’honneur la série documentaire « Constellation LGBT en ruralités », une série de 6 épisodes diffusée par R D'Autan, réalisée par Claire Kachkouch Soussi et mixée par Thomas Berranger. Un collectage sur les vécus LGBTQIA+ en milieu rural qui donne à entendre des voix d’Occitanie qui trouveront peut-être des échos...
Vous y entendrez des voix de tous les âges conter leur histoire, leurs joies, leurs vulnérabilités, leurs soutiens, leurs rêves, leurs limites, les ressources où elles puisent.
Lundi 2 juin : Revenir à la Terre, Boris
Mardi 3 juin : Sentiment de communauté, réconfort et divergences 
Jeudi 5 juin : Lesbiennes et paysannes au fil des âges 
Vendredi 6 juin : Itinéraire d’une transidentité
Et ensuite :
Une émission diffusée sur Radiorageuses qui questionne les évidences sur les mixités choisies meufs, gouines trans ou sans mec cis, des témoignages de trans, de pédés, de gouines, sur les conséquences de ces non mixités sur nous toustes.
Mardi 10 juin : « Amitiés», par le collectif de l’émission Tout pour le Goûter diffusée sur Radio Saint Fé. 
Une émission mensuelle d’actus politiques. Par une bande trans pédés gouines. Avec des grand.e.s radiophiles et des tout.e.s nouveaux nouvelles, appuyé donc sur un projet de transmission de compétences radiophoniques.
Jeudi 12 juin : « Nos Amours » de Sur le fil , une émission de création sonore diffusée sur Radio Galère. 
Au pluriel, amour s’accorde au féminin. Au pluriel, « nos amours » forment une émission acrostiche. Avec A comme amitiés, M comme mots d’amour, O comme Oooh !, U comme cul, R comme romantisme et S comme amours multiverselles. Et avec Flo Mekouyensky en live : « j’aime pas l’amour, moi j’aime que des gens ».
Vendredi 13 juin : « Brasero // Care, Luttes, Atelier, Rage, Transidentité = Clar-T » diffusée sur Canal Sud.
L’association clarT : Care, Luttes, Ateliers, Rage, Transidentité, le sigle en dit long. Une asso toulousaine de lutte et d’auto-support, d’entraide par et pour des personnes trans et en questionnement, qui existe depuis 2016. Par les temps qui courent, il est plus important que jamais d’entendre dans les médias les personnes minorisées et en lutte. Bonne écoute
Lundi 16 juin : « La bisexualité » produite par Super Tempête sur Radio Saint Fé, une émission mensuelle proposée par LA PANOPLIE, association d'éducation populaire et féministe, basée à Crest, qui s'implique autour des questions liées à la vie sexuelle, affective et relationnelle.
Mardi 17 juin : « Licorne noire » de Laitue Nocturne. 
Des témoignages de copines– Des lectures de poèmes d’Audre Lorde, de son recueil magique « La licorne noire » // Merci à Akeyo, L’Aura, Myriam, Marie et Erika.
Poèmes et extraits : • A l’extérieur • Oraison funèbre pour Alvin Frost • Extrait d’une interview de Casey à 28 minutes • Litanie pour la survie • Thérapie • Rêve • Enchaînée • Sahara • Récréation • Sister outsider • Mais qu’est ce que tu peux enseigner à ma fille
Zik : – Yseult / Noir – Billie Holiday / Strange Fruit – Solange / Don’t touch my hair – The Coup / Guillotine
Le dernier volet de la trilogie « communauté mon amour » ( les 2 autres épisodes "pété-e-s du casque" et "de temps en temps il faut vider les seaux" sont disponibles sur Radioageuses ) vient poser des questions autour du vieillissement et de la transmission dans nos communautés. Comment on tient sur le long terme dans cette communauté ? Qu’est-ce qu’on partage quand on vieillit ? Comment font nos camarades avec plus de bouteille, elles qui ont encaissé les défaites, l’avancée du monde qui pue la merde ou le départ des potes avec qui on se construit ? Vieillir ensemble, ça veut dire quoi, ça ressemble à quoi ? Qui fait la transmission et l’accueil des nouvelles venues ? Quelles histoires on oublie, quelles anecdotes on se rappelle ?
Parce que communauté mon amour, on aimerait que ça soit pour toujours...
Vendredi 20 juin : « Tou-te-s un poème » par le Le Gang des Gazières, diffusée sur Radio Galère
"Ce mercredi 1er janvier 2020, nous avions envie de poésie pour apaiser notre gueule de bois et se préparer pour l’année à venir. Nous avons donc lu de la poésie et écouté de la musique. Vous pouvez vous caler dans vos canapés, vous asseoir face à la mer, vous suspendre à la lune et laisser aller vos oreilles."
Lundi 23 juin : « Discriminations & lgbtphobies » de Champs Queers, une série documentaire réalisée par Elodie Potente sur la vie des personnes queers en milieu rural. 
Cet épisode vient chercher de nombreux moments, certains que l'on préfère enfouir. Je m'efforce depuis le début de ce podcast d'écrire sur la joie de vivre ici, sur les ruralités qui peuvent être révolutionnaires, puis je suis tombée sur cet article qui raconte l'histoire de deux mecs en couple qui décident de vendre leurs commerce dans un petit village de Bretagne car il y a beaucoup trop d'homophobes. Et là je réalise que même si j'essaie d'écrire une autre histoire et de donner de la joie, des perspectives, je ne peux pas éviter d'écrire un épisode sur les lgbtphobies. Je peux pas m'empêcher de me questionner sur ce que c'est les lgbtphobies, est-ce que c'est les petites remarques du quotidien, est-ce que c'est subtil, est-ce quand on sent que la personne n'est pas ouverte, est-ce que c'est des agressions physiques, verbales, est-ce que c'est tout ça à la fois ? Est-ce que c'est le fait que les gens soient ignorants, et qu'ils ne veulent pas s'éduquer ? Est-ce que c'est se placardiser parfois ? TW : mention de violences lgbtphobes
Mardi 24 juin : « Le drag est politique » de Champs Queers.
Je ne connaissais rien au drag. Comme beaucoup j’ai commencé à regarder drag race quand c’est sorti en France, je n’étais qu’aux prémices de cette scène. Je ne savais rien du drag et pourtant cet épisode s’est imposé à moi parce j’ai vu apparaître tout un mouvement en milieu rural. Ça m’a transportée de voir ces artistes émerger, les docus les papiers l’es émissions de radio, les queens les kings les queers le do it yourself qui est tellement dans l’esprit de nos luttes. Je ne connaissais rien du drag et pourtant j’ai été saisie d’une émotion nouvelle en préparant cet épisode, un truc d’appartenance qui vous prend le corps et le cœur, un truc de dingue qui se passe en vous face à ces artistes multiples et drôles, à ces codes que j’ai vite intégrer comme référentiel. Bien sûr que le drag fait partie de nous, bien sûr qu’en milieu rural on en a besoin, bien sûr que ça a toute sa place ici, comme si tout s’écrivait enfin. Cet épisode est d’une logique implacable, il est l’aboutissement de tout ce chemin parcouru en un an et demi avec champs queers, des rencontres et de la joie.
Et comme d’habitude, je n’ai pas eu besoin de beaucoup d’efforts pour trouver mes personnages. Il y a d’abord eu Françoise dite pollution, qui vient du haut jura, puis Aquarii qui vient du Vigan, dans le Gard et enfin la maison des paustiches, basée à Pau.
Jeudi 26 juin : « La pride radicale » de Champs Queers.
Je crois profondément que la géographie de nos vies a quelque chose à voir avec nos constructions. Je suis née dans le Tarn, un département plutôt rural, que j’adore, mais qui n’a pas été pour moi un lieu de construction queer. Si j’étais née dans une grande ville, peut-être que cela aurait changé quelque chose. Fuir la campagne est une réalité pour beaucoup d’entre nous. Se construire ailleurs, s’aimer ailleurs tient parfois de la survie. Je crois que durant un long moment, nous avons fait comme si les ruralités étaient dépourvues de nos récits. Comme si elles s’étaient forgées sans nous. Mais toutes les géographies sont des géographies queers. 
Les moindres recoins du monde sont peuplés de nos histoires d’amour, de nos histoires personnelles, de nos pensées, de notre génie.
Vendredi 27 juin : « La honte » de Sur le fil », une émission de création sonore diffusée sur Radio Galère. 
A la saison des marches des fierté, on tente le hors piste en passant par la honte. La honte qu’on ressent pendant l’enfance ou en grandissant, liée à nos familles d’origine, aux langues minoritaires, aux classes sociales ou aux identités de genre. La honte qui doit changer de camps, des victimes de violences sexuelles ou policières, Diams et Adèle Haenel contre Darmanin et Depardieu. La honte qu’on transforme en avançant dans la vie, par la réconciliation, parfois jusqu’à la fierté.
Suivi d’une émission musicale transféministe réalisée par Langues de Fronde, un hors-série surprise composée exclusivement de morceaux chantés par des artistes trans, majoritairement des artistes transféminines. Pour la préparer, on s’est grandement inspiré de la super brochure "Une playlist transféministes pour explorer le temps musical". Ça a été super chouette pour nous de découvrir plein de chansons excellentes, de lire tous ces morceaux de vies trans. On espère que ça vous fera un peu changer d’air que vous soyez confiné-e-s ou contraint-e-s d’aller bosser.
Laissez-vous porter par les voix queers... et pour ne rien manquer des évènements organisés pendant le mois des Fiertés dans la vallée de la Drôme, jetez un œil  ici

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BRIC N BROLL

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